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LES ECHOS - Robin Reda : l'ambitieux député de Juvisy

Dernière mise à jour : 20 sept.



« Bravo, tu as fait mieux que moi », c'est le message adressé en 2014 par Nicolas Sarkozy à Robin Reda, au lendemain de l'élection de ce dernier à la tête de la ville de Juvisy-sur-Orge (Essonne). Robin Reda a 22 ans ; Sarkozy a été élu maire de Neuilly-sur-Seine à 26 ans.

Désigné à l'époque comme le « plus jeune maire de France », Robin Réda n'a alors pas encore terminé son master à Sciences Po (intégré en 2012 après des classes prépas littéraires et des études d'histoire).

Certains se plaisent déjà à le comparer à l'ancien président pour son énergie et son côté fonceur, d'autres à Jacques Chirac pour sa stature (1,92 m) et sa mâchoire carrée. Robin Reda, qui possède la double nationalité franco égyptienne, ne se revendique de personne. Ses parents se sont rencontrés au Caire où son grand-père maternel, miliaire de carrière vivait avec sa femme et ses enfants. Son père, égyptien,

exerçait la profession d'agent de voyages. Après leur mariage, ses parents ont décidé de s'installer vivre en France.


Apprentissage accéléré

A 25 ans, un an après son élection à Juvisy, Robin Reda est devenu le plus jeune président d'une communauté d'agglomération, ainsi que conseiller régional d'Ile-de-France dans l'équipe de Valérie Pécresse. Le jeune homme pressé restera à peine trois ans à la tête de l'hôtel de ville avant de se présenter aux législatives, sous la bannière LR, dans la 7e circonscription de l'Essonne. Elu au Palais-Bourbon, au sein d'un maigre groupe LR, il devient membre de la prestigieuse commission des lois. (...)


A l'Assemblée , Robin Reda n'apprend pas seulement à maîtriser ses formules, il aiguise son sens politique. Comme beaucoup, après le mauvais score de Valérie Pécresse à l'élection présidentielle, il perçoit que les élections législatives vont virer à la bérézina pour les candidats LR d'Ile-de-France. Il se résout alors à une décision radicale : rejoindre Renaissance. La décision est accueillie comme un coup de

poignard dans le dos par les LR essonniens ; lui dénonce la vision d'élus LR recroquevillés sur une ligne politique trop à droite. Le 19 juin 2022, il retrouve en tout cas son siège au Palais-Bourbon.

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