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  • Photo du rédacteurRobin REDA

LE PARISIEN - Robin Reda rend un rapport parlementaire sur l'état de la médecine scolaire

Le rapport parlementaire pointe les difficultés que rencontrent les médecins et infirmiers, en sous-effectif, mal considérés et dont les missions sont floues et trop nombreuses.


CE POURRAIT ÊTRE « le lieu rêvé de la prévention ». Après tout, l’école est bien cet endroit où tous les enfants et familles passent. Mais voilà, dans la réalité, c’est raté. Le pilotage de la politique de santé scolaire est « défaillant », alerte un rapport d’information du député Robin Reda (Renaissance), présenté ce mercredi à l’Assemblée nationale et que nous dévoilons. Difficulté à recruter des médecins, infirmiers, psychologues scolaires, à les garder, à leur donner les moyens de repérer les difficultés de nos gamins... L’école est devenue le premier désert médical de France. Chiffre éloquent : moins de 20 % des élèves de 6 ans passent la visite médicale, censée être obligatoire ! À 12 ans, ils sont seule- ment 60 % à avoir eu leur bilan infirmier. « Le non-diagnostic d’un enfant qui voit mal, s’exprime mal, entend mal, cela joue sur sa réussite scolaire et, cyniquement, sur le budget de l’Assurance maladie », pointe le parlementaire de l’Essonne, qui entend dans son rapport « revitaliser la santé scolaire. » (...) Alors, qu’est-ce qu’on fait ? « Renforcer l’attractivité est la première des choses », assure Jocelyne Grousset, qui souligne qu’un médecin scolaire débutant gagne moins qu’un interne en médecine « Il faut un choc de revalorisation, plaide l’élu Robin Reda, et une refondation du système. » Sans cela, les postes à pour- voir resteront lettre morte. En 2021, seuls 50 % de ceux ouverts ont trouvé preneurs.


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